dimanche, mai 18, 2014

Tiens donc, voilà un mois que je ne viens plus ici, il est temps de me rattraper, n'est-ce-pas?
Dans une semaine, j'aurais enfin terminé mes stages. Plus de stages, plus de cours, plus d'examens.
Quelle drôle sensation. Je m'étais habituée à écouter ces profs faire leur blabla, et d'être entourée de jeunes idiots. ^^ Je n'ai honnêtement pas envie de travailler de suite. Et puis, je ne me fais pas d'illusion, ce ne sera de toute manière pas dans la poche. Il me reste à me décider sur les procédures à envisager pour une quelconque formation supplémentaire. D'ici là, j'ai encore un programme bien chargé pour cet été:

- réalisation du travail de fin d'études
- cours pour le permis pratique
- inscription/recherche de formation complémentaire

Et pour mes vacances : vol direction Lisbonnes

"Il y a ces gens qui ont la capacité. La force de caractère nécessaire à leur survie. C'est uniquement de cette manière qu'ils ne se laissent pas anéantir. Le problème est que chaque individu réagit différemment. Tout le monde n'est pas capable de se jeter dans la fosse aux lions, de braver l'autorité. De faire face à la hiérarchie du sommet. C'est comme si l'envie de faire justice les rendaient plus fort, plus sûr d'eux. Je refuse de me taire à présent, je m'exprimerai pour dénoncer les choses qui ne tournent pas rond."

Le dialogue entre cette jeune demoiselle et cet homme dans le train résonne encore. Le message est indirectement adressé à moi. Je dois saisir l’opportunité d'exprimer ce qu'il s'est passé au cours de ces 11 semaines, tôt ou tard. Je ne souhaite cela à personne.



Et dire que au final, on va encore voter dimanche prochain pour des personnes qui auront leur derrière bien installé au creux de leur siège, dans leur beau bureau. Et ne me parlez pas de ce L-L. Encore un manipulateur, encore plus dangereux. >< Je n'ose même pas imaginer le nombre de personnes pseudo éclairées par ses messages qui se contredisent les uns les autres.
Si seulement on se souciait réellement de ceux qui n'ont pas la possibilité d'avoir un repas chaud, qui se retrouvent dans le désarroi. Tout de même, cela devrait être un droit fondamental : avoir un toit où dormir en sécurité, et avoir un vrai repas.

Je passerai bien un moment de relâchement de mon emprise sur cette société, au Radhadesh, un de ces jours. Quel lieu magnifique! Et dire que j'ai travaillé le jour des portes ouvertes. T_T Au moins, ma mère a su en profiter. De plus, le temps était exquis. Que demander de plus qu'une communauté spirituelle, où le partage, la générosité, la joie de vivre et l'art sous toutes ses formes se retrouve dans un véritable château du XIe siècle.On pourrait trouver étrange qu'un château soit le lieu de prière des hindous. Et pourtant, c'est souvent ainsi que de tels bâtiments, trop coûteux, sont sauvés d'une dégradation certaine.


Hare, Hare Krishna!








"Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir?
Hippolyte, ô ma soeur! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles!
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin!"

Femmes damnées - Baudelaire