lundi, mars 31, 2014

Toutes ces années, tout ces souvenirs, c'était toi.


On and on the rain with fall
Like tears from a star, like tears from a star
On and on, the rain will say
How fragile we are, how fragile we are

Je pense que en un mois de stage à arriver tant de fois le matin avec un mal de ventre dû au stress, la sensation n'est pas encore comparable à cette boule au ventre quand on nous annonce qu'un proche est malade.
S'il y a bien une chose qui puisse m'affecter, c'est la souffrance des innocents.
J'attends avec stress les résultats des examens qu'elle fera ce mardi, de voir à quel stade s'est développé la maladie. Le choc et l'attente sont insoutenables. Que le Seigneur la protège.Je refuse de me sentir seule davantage.

Tiens, je réalise que j'avais délaissé ce blog depuis un petit moment déjà. C'est en écrivant quelques pages dans mon journal intime que j'ai pensé que j'avais aussi ce blog, même si c'est encore différent. Que l'on ne se permet pas de se dévoiler entièrement face à l'immensité de la toile. Du moins, pour ceux qui arrivent à me retrouver ici. Je me demande même si il y a encore des gens qui me suivent ici. ça doit être décevant, de voir qu'aucune nouveauté ne soit apparue ici? Si non, vous êtes bien motivés! Bien que je suppose qu'il y a tout de même mon chéri devrait tôt ou tard lire ceci.

Cette semaine qui arrive devrait passer vite. Le weekend qui arrivera devrait m'encourager à y parvenir plus vite. Oui, car j'aurais enfin 2 semaines de repos! Qu'est-ce-que j'attends cela avec impatience! Du moins, pour rester un peu à la maison, et ne pas encaisser le stress du stage. J'en ai besoin.
Ce besoin de tranquillité. 
J'ai cette fierté de vouloir réussir du premier coup mon année, en juin. D'être diplômée en juin. Mais j'appréhende. Si je n'arrive pas à avancer dans mon travail de fin d'études, je pourrais attendre septembre.
Je suis un peu dans le flou. Peut être que ces deux semaines de congé seront déterminantes à ce sujet.

Oh, et puis mon anniversaire arrive à grand pas. 23 ans. Cela ne vous effraie-t-il pas de grandir?
Je veux dire, il ne vous arrive pas de ressentir de la tristesse face au temps qui passe, aux rencontres qui l'on fait, à ces gens qui ont été important pour nous, et ces rencontres qui disparaissent petit à petit? Mais aussi, cette envie de garder de l'insouciance, de ne pas se poser tant de questions, de se sentir infaillible. 
Mais, ne dit on pas : « Puisque j’ai rejeté l’épée, il n’est plus rien d’autre que la coupe de l’amour que je puisse offrir à ceux qui se dressent contre moi ».