mardi, novembre 26, 2013

Everyone is changing
There's no one left thats real
To make up your own ending
And let me know just how you feel
Cause I am lost without you
I cannot live at all
My whole world surrounds you
I stumble and I crawl
You could be my someone you can be my scene
You know that I'll save you from all of the unclean
I wonder what you're doing, I wonder where you are
There's oceans in between us but that's not very far



Le froid se fait ressentir, les longs manteaux noirs sont de sortie, les longues bottes lacées également. 
Les profs, quant à eux, sont plus fragiles et préfèrent rester au chaud. S'ils avaient au moins l’amabilité de nous prévenir au préalable, on se porterait mieux.
Mais soit, je vais cesser de pester contre eux. Je ne peux pas tous les juger sans pitié.

J'ai bien d'autres chats à fouetter. Ce que je peux en côtoyer et en croiser des gens étranges au quotidien...
Comme ces gens qui s'arrêtent au ralentis sur le passage piéton, pour me faire hésiter de passer ou pas, et qui me regardent bien longtemps passer, même si je les contourne par derrière.
Ou bien encore ceux qui se mettent à frapper sur leurs vitres comme des animaux enragés, simplement pour attirer mon attention. Quel beau reflet de la société me direz vous.
Parfois, j'ai envie de me révolter, de leur lancer un majestueux doigt d'honneur. Mais en tant que jeune fille polie et ne voulant pas se rabaisser à ce niveau de société inférieur, je ne peux que me contenter de les ignorer. Après tout, l'ignorance est un refus bien marqué.

Au fond, j'ai connu peu de gens biens. Je ne suis pourtant pas super exigeante dans mes fréquentations.  Mais, c'est tout simplement dur de trouver pour commencer des personnes respectables, des personnes qui ne me trahiront pas, ou ne me délaisseront pas. Et même si les amitiés naissent, je me rend compte qu'il est difficile de les maintenir. Je les comptes sur le bout d'une seule main, mes amis. 
Malgré tout, j'ai appris à garder une certaine autonomie, un certain délassement de ces personnes. Afin de ne pas me retrouver un jour seule. Afin de faire face à toute éventuelle brisure. 

La seule personne en qui me m'accroche aveuglement, se reconnaitra en lisant ces mots. Mais elle est l'exception à la règle. La personne rien que pour moi.


Voilà une photo datant de 2009, réalisée lors d'un petit shooting improvisé


jeudi, novembre 21, 2013

Ce soir, comme tout les soirs, je suis épuisée. Et pourtant, j'ai envie d'écrire.

"Il faut tourner la page", c'est ce que l'on me dit. Et puis, il y a des souvenirs qui ressurgissent quand on ne s'y attend pas. Des gens que l'on recroise, des amis d'auparavant. Si on peut appeler ceux-ci des amis.
Cette impression de n'être que poussière pour eux me fait de la peine.
Bella était mon amie. Elle était de mon coté, alors que j'étais la jeune fille timide qui craignait les autres. Je me souviens de ces nombreux fou rires que nous avions. Quand nous nous moquions gentiment de ces élèves encore immatures, ou de ces profs qui essayaient de maintenir l'ordre.

Il y avait ces instants où on s'encourageaient mutuellement, où on s'aidait pour nos devoirs. Elle était ma voisine, lorsque je vivais encore au centre de Verviers. Et sa mère m'appréciait. Je n'étais pas de sa culture scandinave, mais j'étais respectable à ses yeux. Je n'étais pas de ces filles pourrie par les mauvaises choses de la vie. Je me souviens encore de ce jour où elle m'a apporté un si joli petit flacon de Lolita Lempicka pour mon anniversaire. Je ne pouvais imaginer que quelqu'un puisse penser à moi à mon anniversaire, quelqu'un d'autre que mes parents, ou de mes deux proches amies de l'époque, Caroline et Katy.
Mon amie scandinave et moi étaient inséparables à l'école. Elle ne m'avait pas laissé tomber.
Jusqu'au moment où elle a changé d'option, où je n'étais plus dans sa classe. Je suis restée en général, pas elle.
Ainsi, je suis devenue une fille sans intérêt à ses yeux. Elle a alors trouvé des amies de sa section. Oubliant notre amitié, en me saluant légèrement lorsque on se croisait encore souvent lors des pauses. M'ignorant.
Ses louves solitaires du nord.. J'en ai eu à deux reprise le malheur de les perdre toutes les deux. Le destin en a voulu ainsi. Alina, elle aussi me manque, malgré tout.

Des années plus tard. Elle était là, aujourd'hui, dans le même train que moi. Je l'ai vue passer devant moi, me saluer brièvement, et puis partir. Comme si je n'étais qu'une connaissance avec qui elle n'avait rien partagé.

Je n'ai pu m'empêcher de retenir mes émotions. Sommes nous si insignifiant aux yeux de ceux qui nous disaient nous avoir aimé? Ainsi va la vie.

Je devrais partir dormir, je ne tiens plus, ma préparation en anglais pour demain n'est pas même cloturée.
Mais je me lève à 8h demain, soit 2h plus tard. Je peux bien résister encore un peu ici.

Mes semaines ne sont pas des plus reposantes. Entre le boulot qui me ne laisse pas de répit et l'ambiance pesante depuis la dispute entre Mariel et moi à Barcelone, je sature vite.

Afin de décompresser un minimum, je suis sortie aujourd'hui après midi à la Mediacité entre collègues de tourisme. Ce n'est peut être que la 4ème ou la 5ème fois de ma vie que je suis allée dans ce récent centre commercial, et pourtant il me plait assez bien. C'est juste regrettable pour moi de ne pas savoir aisément m'y déplacer, vu la situation hors centre de ce complex. Mais Natalia a eu la gentillesse de m'y emmener dans sa jolie petite voiture couleur crème et noire qui sent le bonbon à la fraise.
Mon objectif : me trouver une écharpe bien chaude pour affronter la neige qui arrive à grand pas.
Objectif réussit \o/ de plus, j'ai trouvé un lot de 3 noeuds pour les cheveux (Moly, accro des petits noeuds? Naan!) ainsi qu'un deuxième cadeau pour mon amoureux. Plus petit certes, et ce n'est pas grand chose, mais je pense que cela lui sera fera tout de même plaisir. La matière est douce, parfaite pour mon petit chat. ^-^

Au dodo moi maintenant, je fais juste pitié là, et je commence à écrire n'importe quoi. x_x


 En route pour le tchou tchou train de l'horreur!




mercredi, novembre 13, 2013


J'ai pleuré cette nuit de novembre
Sur le linceul de mes armées
Arborant un radieux sourire crispé
Épanouie d'avoir au moins aimé
Comme jamais je ne l'aurais pu.